Parler de soi, et le bien que ça peut faire..

Article : Parler de soi, et le bien que ça peut faire..
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3 octobre 2016

Parler de soi, et le bien que ça peut faire..

Ma muse Befoune a écrit que pour parler de soi, il faut bien définir la limite à ne pas franchir.J’ai eu moi-même l’occasion de vérifier cette assertion, il y a très peu de temps.

Dans l’un des rares groupes Whatsapp dont je fais partie, le président a eu une idée superbe. Lancer un « Lady Guest » et « Gentleman Guest ». C’est une soirée durant laquelle, un membre du groupe est nominé pour parler de soi en face du groupe. Des questions lui sont posées, sans restriction par les membres. L’initiative a été lancée depuis deux à trois semaines, et Vendredi dernier c’était mon tour. 

Je dois dire qu’en lisant les interviews des précédents camarades, j’étais particulièrement stressée. J’imaginais un vaste champ de questions auxquelles j’aurais la tentation de répondre sans authenticité. J’avais peur, d’une incursion dans ma vie privée.  Au final, l’interview s’est avéré très léger (peu de questions « difficiles »)  mais très révélateur.

En effet, comme je le disais en titre, parler de soi, ça fait du bien! Sans appeler ici à une forme de narcissisme, généralement, nous avons conscience de notre valeur mais pas de l’impact positif sur les autres. Nous connaissons nos principes, notre vision de la vie, mais ne réalisons pas toujours qu’ils peuvent inspirer. L’interview dans son ensemble et certaines questions en particulier, ont fait figure de déclic pour moi.

Tic, Tac, Le Déclic

En effet, certaines questions laissaient entrevoir un soupçon d’admiration ou d’intérêt positif. Ceci était notamment le cas, pour deux questions: mon expérience de blogueuse d’une part, et une invite à être enseignante d’autre part. De même, j’ai reçu en fin d’interview des retours très positifs sur moi. Ils remettaient au centre des qualités qui semblaient avoir été bien appréciées.

Au travers de cet exercice (parler de soi), je me suis rendue compte que très souvent, on fait les choses pour soi. Ainsi, nous posons des actes qui en disent long sur notre « moi », nos valeurs, nos ambitions. On ne pense que très peu qu’à côté, on a pu encourager, servir d’exemple ou faire sourire. Cet interview libre m’ai ainsi ramené à cette citation « Dans les rêves commencent la responsabilité ». Cette citation guide ma vie depuis près de quinze ans, et cette responsabilité, je l’ai ressentie au cours de l’interview.

L’écrivain Ben Okri dans son livre « Un amour dangereux » (une revue à lire sur La Biblio Afro), nous invite à prendre conscience de la responsabilité que nous confère nos rêves. Ainsi, nous avons responsabilité d’agir, de passer du rêve à la réalité pour jouer habilement le rôle qui nous est assigné sur cette terre. Ainsi, partager mes ambitions, mes rêves, parler de moi et de ce qui me fait avancer, m’ont permis d’assumer la responsabilité de mes rêves.

Cela renforce aussi notre  attachement, et transforme un groupe épars……en une entité de plus en plus soudée.

Je finirais en disant que j’étais libre de mentir, libre en maintes reprises de détourner la vérité. Cependant,  cette expérience a eu cela d’intéressant qu’elle m’a permis d’exprimer sans détour une part de moi. A ces anciens collègues, qui connaissaient de moi, la travailleuse acharnée, j’ai pu faire découvrir une face plus attachante. Il en est de même, pour tous les autres membres du groupe qui ont pu passer. Cela leur confère auprès de nous, plus de réalité. Cela renforce aussi notre  attachement, et transforme un groupe épars, somme d’individualités, en une entité de plus en plus soudée.

Alors oui, pour autant qu’on définisse bien pour soi-même ce qu’on veut ou pas montrer, parler de soi est parfois un exercice plein d’intérêt.

Sur ce, bon début de semaine, douce nuit et que la force (du Jedi, oui, oui…) soit avec vous.

Love, Anna♦

PS: Hâte de lire vos commentaires. Sur Facebook, ici ou sur Twitter, n’hésitez pas à donner votre avis, sur parler de soi.

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