En deux jours, j’ai appris

Article : En deux jours, j’ai appris
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13 octobre 2016

En deux jours, j’ai appris

En deux jours, j’ai appris que le monde est cruel (pas une nouveauté, plutôt une piqûre de rappel) et parfois intolérant.

Sans aucun doute, j’ai appris que faire état de ses convictions et de ses engagements, c’est heurter les autres.

Au-delà de ça, j’ai appris que trop souvent, nous disons être ouverts d’esprit mais au final seul NOTRE point de vue importe.

En deux jours, j’ai appris que les gens préfèrent généralement qu’on se taise sur les sujets qui dérangent.

Je peux désormais dire que j’ai appris que l’être humain aime s’accrocher à ses croyances,

Après ces deux jours, il me semble avoir compris pourquoi  les changements d’envergure, culturels ou sociaux sont aussi lents.

Par ailleurs, je peux désormais dire que j’ai appris que l’être humain aime s’accrocher à ses croyances, à ses perceptions, à ce qu’il sait (ou croît savoir) de la vie.

En deux jours, j’ai appris que l’ouverture d’esprit dérange. En effet, elle signifie sauter dans le vide,  tout lâcher, et s’ouvrir. Or, nous sommes loin d’y être habitués

Oui, deux jours m’ont suffi.  J’ai appris que ceci n’est pas un mal Camerounais mais je pense profondément humain.

En deux jours, j’ai appris à croire un peu plus en ce à quoi je crois. J’ai décidé de me battre pour mes opinions.

Au bout de deux jours, j’ai appris que se battre voulait parfois dire partir pour mieux revenir.

En deux jours, j’ai appris que personne n’est souvent ce qu’il semble être.  Il ne s’agit pas de se méfier. Cependant, il faut admettre que chacun a sa part d’obscurité. Chacun a sa différence. Cependant, nous essayons généralement d’être lisses. Nous enfouissons ces particularités au fond de nous, bien à l’abri des regards.

Ces deux jours m’ont fait comprendre que je fais de même. Je me cache et affronter les autres, c’est parfois m’affronter moi-même.

En deux jours, j’ai compris que la vie c’est un bonheur, un combat, des instants, des moments, et que je ne le dirai jamais assez.

Deux jours suffisent. Ils suffisent pour admettre que j’ai beaucoup à partager mais je ne sais pas toujours comment faire. Tout autant, je doute parfois de la nécessité de le faire.

En deux jours, j’ai appris, beaucoup et la vie n’est en effet qu’apprentissage, encore et toujours.

J’espère vous relire ici, même lorsque mes pensées voguent de façon si irrégulière. Un avis, une pensée, n’hésitez pas à les partager, en commentaire, sur Twitter ou Facebook.

Love, Anna♦

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