L’Homme est empli de Spiritualité

Article : L’Homme est empli de Spiritualité
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5 mars 2017

L’Homme est empli de Spiritualité

Bonsoir chers lecteurs,

Bienvenue pour notre rencontre hebdomadaire. Aujourd’hui, nous parlerons de spiritualité si vous le voulez bien.

Il y a neuf mois, je devenais maman. Ces neufs mois et tout le parcours avant (la grossesse) ont été l’occasion d’une grande introspection et par certains côtés d’une grande remise en question. Tout au plus, cette expérience (dont je parlerais certainement dans un prochain article), a été l’occasion de réaffirmer les valeurs essentielles de ma vie, mes buts et objectifs, ainsi que les piliers nécessaires pour y parvenir.

Parmi ces piliers, j’ai pu identifier, la religion qui est la mienne ou plutôt l’exercice spirituel.

De nos jours, de nombreux axes de croyance, de développement personnel, ou de religions mettent en exergue l’importance d’une vie spirituelle nourrie et bien établie pour une vie plus riche et un meilleur équilibre. Cependant, nombre d’entre nous sur la planète Terre sommes athées, nombre d’entre nous ne partageons en aucun cas la même religion, ni le même espace de croyance. Toutefois, lorsqu’on lit sur les réseaux sociaux des témoignages de personnes qui ont réussi dans la  vie, elles évoquent très souvent, notamment dans leur routine quotidienne, un temps de méditation. Alors, je me suis innocemment posée la question, et elle a fait le tour de ma tête tout au long de la semaine: peut-on vivre sans croyance? peut-on vivre sans vie spirituelle et être heureux?

Aussi loin que je puisse m’en souvenir, j’ai vécu dans un environnement religieux. Je suis née dans une famille où au moins-ce l’un des deux parents pratiquait sa religion donc sa vie spirituelle avec engagement (ma mère en l’occurrence) et nous y a conduit. J’allais au « culte d’enfants », j’apprenais à prier, à lire le livre saint associé à ma religion et à mettre en pratique dans ma vie de tous les jours les préceptes que j’apprenais. De même, j’ai été dans un collège confessionnel et ait fait le choix d’appartenir à la chorale. La fréquence des services religieux auxquels j’assistais a donc été plus importante et ils étaient toujours l’occasion pour moi de manifester ma croyance et notamment dans le chant.

A l’adolescence, j’ai quitté le giron familial pour des études à l’étranger et là-bas j’ai gardé certaines habitudes religieuses bien que moins suivies et surtout j’ai renforcé mon lien avec l’entité suprême au travers de prières, méditations et lectures. J’avais toujours le sentiment (comme d’ailleurs aujourd’hui) d’avoir manqué quelque chose si je sortais de chez moi sans prier par exemple. De même, lorsque je ne respectais pas les principes liés à ma pratique religieuse, je ressentais un manque, ou plutôt comme une sensation d’échec.

Au cours de mon séjour à l’étranger, j’ai vécu mon premier deuil brutal proche. J’avais déjà perdu un être cher plus jeune mais de longue maladie. Là, le décès était survenu sans qu’on s’y attende, sans crier gare. Il m’avait laissé estomaquée, abattue et plein de doutes. Plus tard, au fil des mois et des années, il m’avait dans un premier temps dérouté et mené sur un chemin un peu tortueux, persuadée que j’étais que tant qu’à faire, il fallait mourir une fois.

Renouer avec mon être spirituel, m’a permis de changer ma vision des choses et sur les dernières années et d’autant plus depuis l’événement de la maternité, ma vie spirituelle est l’un des fils conducteurs de ma vie.

Je me pose donc la question simple, l’Homme peut-il vivre sans vie spirituelle? Sommes-nous conçus pour pouvoir nous détacher de tout et vivre notre vie sans penser à demain, sans se soucier des autres?  Que l’on soit chrétien, bouddhiste, hindouiste, vaudou, musulman, Dogon, etc…. est-il vraiment une communauté sur terre, un individu qui n’ait pas besoin de reconnecter avec lui-même et avec ses valeurs, ses principes, une fois de temps à autre pour avancer sereinement dans la vie?

Et si la réponse à cette question devrait être oui, quelle serait donc la base réelle de tout ce qu’on a appelé par le passé et de nos jours « guerre de religions »? Pourquoi est-il possible que d’aucuns pensent, définissent leur manière de voir, d’approcher la vie comme la meilleure non seulement pour eux mais pour les autres. En effet, lorsqu’on y pense simplement, c’est cela que signifie « évangéliser ». C’est aller vers l’autre pour lui démontrer par A+B que notre voie spirituelle est la meilleure et qu’il doit y adhérer. Mais ne serait-il pas plus simple que l’être humain puisqu’il est censé dans toutes les religions ou presque avoir une âme (car qu’est-ce qu’on réincarnerait si ce n’est l’âme?), tolère le chemin que prenne l’âme de l’autre sans jugement?

Et de même si la réponse à cette question est « oui », cela signifie donc que nous serions tous frères avec des façons différentes de voir les choses mais avant tout frères car tous dépendant de ce retour en nous-mêmes pour être au meilleur? D’aucuns me diraient que cette vision est un peu minimaliste, car toutes les formes de religion, croyance, n’envisage pas l’existence d’un être suprême. Je pourrais dire « oui » et « non », car même pour ceux qui considèrent par exemple « le vent », « l’eau », etc comme une divinité, dans ma conception, c’est admettre que nous ne sommes pas maîtres de tout.

Cette semaine, et en lien avec le moment spécial de méditation qui dans ma pratique religieuse a démarré mercredi et va se poursuivre pendant quarante jours, je voulais partager avec vous. Je voulais partager l’importance de la spiritualité dans ma vie et ouvrir le débat sur sa nécessité pour les autres. Vous aurez certainement deviné où tend ma foi, mais je ne souhaite pas cristalliser le débat en l’exprimant de façon directe. Je n’en ai pas honte, mais comme je l’ai dis plus haut, évangéliser peut parfois s’apparenter à ne pas respecter la liberté de l’autre de penser différemment car sur Terre, et à mon humble avis, il n’y a en aucun cas une vérité.

Pour aller plus loin dans la conversation:

Spiritualité et développement personnel

Sept différences entre religion et spiritualité

Alors, pour conclure, spirituel ou pas? Besoin d’un guide dans vos vies ou pas? Méditation oui ou non? J’ai hâte de lire vos avis sur le sujet.

Sur ce, Excellente Semaine et à la Semaine prochaine. Envie d’un article sur un sujet particulier? N’hésitez pas à le proposer ici en commentaire,  sur Twitter avec le hashtag #annaécrit ou sur le compte Facebook. 

Love, Anna♦

 

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